EDITO : Alzheimer, du nom du médecin neuropathologiste allemand qui l'a mise en évidence, est un mot qui fait peur.
Cette affection neurodégénérative détruit non seulement nos aînés mais aussi notre relation avec eux.
A La Réunion, la maladie d'Alzheimer concernerait environ 10 000 personnes. On estime que la moitié d'entre elles n'ont pas encore été diagnostiquées.
L'accroissement attendu du nombre de personnes âgées laisse craindre une évolution importante du nombre de personnes atteintes de cette maladie.
Par ailleurs, les facteurs de risques (autres que l'âge et le sexe), c'est-à-dire l'hypertension artérielle, le diabète, le surpoids, une faible activité cognitive et un environnement social pauvre, sont plus importants qu'en Métropole. Ceci augmente donc la prévalence de la maladie dans notre département.
La Réunion, l'accompagnement des aidants familiaux est d'autant plus nécessaire que 75% des malades vivent à domicile. Ainsi, dans ce contexte, la maladie d'Alzheimer est devenue depuis ces dernières années, un véritable enjeu de société et une priorité de santé publique.
Sylvie AGNEZ, Présidente de France Alzheimer Réunion
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NOS MEILLEURS VOEUX POUR 2020 !
Nous vous présentons nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année.
Parce que nous portons un autre regard sur les personnes touchées par la maladie, poursuivons ensemble notre dynamique inclusive !
Vous savoir fidèle à nos côtés est notre plus grande force et notre plus bel encouragement.

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LE SAVIEZ VOUS ?
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La maladie d'Alzheimer est dénommée la maladie des quatre A : • L'Amnésie ou un affaiblissement de la mémoire, du jugement de l'attention et de la capacité à résoudre des problèmes, • L'Aphasie qui se traduit par les troubles du langage, • L'Apraxie ou la difficulté à effectuer certains gestes, • L'Agnosie ou une perte de la reconnaissance des objets.
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EXTRAIT
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Aujourd'hui, parler de la mort est tabou. Les personnes âgées sont rejetées par la société parce qu'elles renvoient à l'idée de la mort. Ne supportant pas d'être rejeté, le malade s'exclut lui-même, et rompt la communication avec son entourage. Nous sommes les seuls mammifères capables de chasser de notre esprit les idées et souvenirs désagréables. Au risque, si on fait trop le vide, de perdre l'esprit, et de ne plus pouvoir communicquer. Jean Maisondieu, psychiatre des hôpitaux. |
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